Pour utiliser la librairie floodam.campsite, cinq types de données sont nécessaires :
On observe plusieurs composantes / sous-enjeux à l’intérieur des campings :
Chaque type de composantes, dont nous voulons estimer les dommages, a été associé à une catégorie de composantes élémentaires. Les emplacements sont perçus comme le socle principal de l’activité des terrains de camping. Ici, nous allons uniquement traiter de la composante emplacement. Cependant, certaines composantes ont été partiellement traitées, mais ne sont pas incluses dans l’estimation des dommages. Ces dernières vont donc apparaître dans les catégories de composantes, mais ne seront pas associées à une composante élémentaire.
Ces informations sont recensées à l’intérieur du fichier “elementary_category.csv”.
elementary_category = data.table::fread(
system.file(
"extdata",
"elementary_category.csv",
package = "floodam.campsite"
),
data.table = FALSE
)
category | elementary |
---|---|
autre | none |
bare pitch | bare pitch |
batiment | none |
chalet | chalet |
emplacement nu | bare pitch |
emplacement nu équipé | chalet |
equipement | none |
mobil-home | mobil-home |
Ce fichier peut être modifié en fonction des composantes prises en compte. En effet, il est possible d’ajouter ou de retirer certaines composantes et de leur associer des catégories de composantes élémentaires différentes.
On veut estimer les dommages faits aux campings par une inondation en estimant uniquement les dommages faits aux emplacements. Les dommages sont différents en fonction du type d’emplacements qui est touché. Il est donc nécessaire d’obtenir le nombre de chaque type d’emplacements par camping.
Ces informations sont recensées à l’intérieur du fichier “campsite.csv”.
campsite = data.table::fread(
system.file(
"extdata/dataset",
"campsite.csv",
package = "floodam.campsite"
),
data.table = FALSE
)
campsite = campsite[
order(campsite[["camping"]]),
c("camping", getOption("floodam.campsite")[["pitch"]])
]
#camping_name = campsite[["camping"]][1]
Le fichier “campsite.csv” doit comporter des informations générales sur le ou les camping(s) :
camping | bare_pitch | chalet | mobil_home |
---|---|---|---|
Domaine de l’Arnel | 32 | 9 | 119 |
Les données sur les emplacements sont à récolter par l’utilisateur de la méthode. Plusieurs sources d’informations peuvent servir pour obtenir ce type de données :
Une des étapes pour estimer les dommages faits aux campings est de spatialiser les composantes des campings. Pour cette étape, trois niveaux cartographiques - dont le niveau de précision de la localisation des emplacements est différent - ont été faits :
Ce premier niveau cartographique représente le périmètre d’un camping. Les emplacements sont répartis uniformément sur le terrain de camping.
Ces informations - à titre d’exemple - sont recensées à l’intérieur du fichier “camping_n1.gpkg”.
camping_n1 <- sf::read_sf(
system.file(
"extdata/dataset",
"camping_n1.gpkg",
package = "floodam.campsite"
)
)
# visualisation du niveau cartographique 1 :
plot(camping_n1["camping"], main = "niveau 1")
Plusieurs sources d’informations peuvent servir pour obtenir le périmètre des campings :
Le deuxième niveau cartographique représente le zonage des composantes d’un camping. Une zone correspond à un seul type de sous-composantes. Par exemple, dans une zone de type chalet, nous allons uniquement trouver ce type d’emplacements. Les composantes sont équiréparties à l’intérieur de cette répartition zonale.
Ces informations - à titre d’exemple - sont recensées à l’intérieur du fichier “camping_n2.gpkg”.
camping_n2 <- sf::read_sf(
system.file(
"extdata/dataset",
"camping_n2.gpkg",
package = "floodam.campsite"
)
)
# visualisation du niveau cartographique 2 :
col = c(
"emplacement nu" = "yellow",
"equipement" = "purple",
"batiment" = "brown",
"mobil-home" = "orange",
"chalet" = "red"
)
plot(
main = "niveau 2", camping_n2["category"],
lwd = 0.5, col = col[camping_n2[["category"]]]
)
legend("bottomleft", legend = names(col), fill = col)
Pour localiser les différentes zones de composantes sur un camping, il faut se servir des images satellites et des plans des campings. A l’aide d’un logiciel, comme QGIS, il faudra créer une nouvelle couche de type polygone et dessiner les différentes zones.
Le troisième niveau cartographique représente la localisation précise des composantes à l’intérieur d’un camping.
Ces informations - à titre d’exemple - sont recensées à l’intérieur du fichier “camping_n3.gpkg”.
camping_n3 <- sf::read_sf(
system.file(
"extdata/dataset",
"camping_n3.gpkg",
package = "floodam.campsite"
)
)
# visualisation du niveau cartographique 3 :
plot(
main = "niveau 3", camping_n3["category"],
lwd = 0.5, col = col[camping_n3[["category"]]]
)
legend("bottomleft", legend = names(col), fill = col)
Le procédé à suivre pour obtenir la localisation des données est le même que pour le niveau cartographique 2.
Afin d’estimer les dommages matériels faits aux emplacements, nous avons besoin de caractériser la vulnérabilité des emplacements aux inondations. Dans une étude passée (Erdlenbruch, 2007), des classes de vulnérabilité - pour les emplacements selon la hauteur d’eau - ont été élaborées. Un état a été attribué à chaque emplacement selon la hauteur à laquelle ce dernier était touché. Ensuite, chaque état est associé à une action et un temps de remise en état. Chaque action va être assosiée à un coût. Ce coût représente les dommages matériels qu’un emplacement peut subir.
Ces informations sont recensées à l’intérieur du fichier “elementary_vulnerability.csv”.
elementary_vulnerability = data.table::fread(
system.file(
"extdata",
"elementary_vulnerability.csv",
package = "floodam.campsite"
),
data.table = FALSE
)
h_min | h_max | elementary | state | action | damage | time |
---|---|---|---|---|---|---|
0.0 | 0.5 | mobil-home | normal | none | 0 | 1 |
0.5 | 1.0 | mobil-home | damaged | reparation | 8000 | 2 |
1.0 | Inf | mobil-home | destroyed | replacement | 20000 | 8 |
0.0 | 0.5 | chalet | damaged | reparation | 8000 | 2 |
0.5 | 1.0 | chalet | destroyed | replacement | 35000 | 8 |
1.0 | Inf | chalet | destroyed | replacement | 35000 | 8 |
0.0 | 0.5 | bare pitch | normal | none | 0 | 1 |
0.5 | 1.0 | bare pitch | damaged | reparation | 1000 | 2 |
1.0 | Inf | bare pitch | destroyed | replacement | 2500 | 3 |
Chaque ligne correspond à un état dans lequel un type d’emplacement se retrouve selon la hauteur d’eau qui l’a touché. Éléments du tableau :
Les données présentées sont des valeurs par défaut qui peuvent s’appliquer à l’ensemble des campings. Il est possible de faire des ajustements, notamment en remettant à jour certaines données.
Référence de l’étude de 2007 :
→ en cours
Les données hydrauliques servent à identifier les impacts des inondations sur les enjeux, en fonction des paramètres d’inondation choisis. Il est donc nécessaire d’obtenir au moins un scénario d’inondation pour estimer les dommages. Un scénario d’inondation est disponible dans cette librairie. Nous avons créé des fonctions pour estimer les dommages à partir d’un seul paramètre d’inondation : la hauteur d’eau. Il est possible pour l’utilisateur de cette libraire de faire des ajustements afin d’y intégrer de nouveaux paramètres hydrauliques.
Ces informations - à titre d’exemple - sont recensées à l’intérieur du dossier “hydraulic.gpkg”.
hydraulic <- sf::read_sf(
system.file(
"extdata/dataset",
"hydraulic.gpkg",
package = "floodam.campsite"
)
)
# Visualisation des données hydrauliques
## prise en compte d'un seul paramètre hydraulique : la hauteur d'eau
plot(hydraulic["height"], border = NA)
## paramètre non pris en compte pour estimer les dommages dans floodam.campsite, mais qui pourrait être intégré à l'avenir : la vitesse
plot(hydraulic["velocity"], border = NA)
Après avoir récupéré ce type de données, il faut harmoniser les données en vérifiant que le nom des colonnes des différents fichiers soit identique. Exemple :
height | velocity | geom |
---|---|---|
0.165 | 0.013 | POLYGON ((770411.4 6271165,… |
Pour obtenir ce type d’informations, il faut se rapprocher d’acteurs locaux : syndicats de bassin, EPTB, etc.